– poésies –

haïku

« L’écriture d’une pensée, d’un instant, d’un moment que l’on vit.

Il se compose de trois vers, très souvent construits sur le modèle suivant : 5 syllabes, 7 syllabes et 5 syllabes. »

ACROSTICHE

« C’est une forme poétique dont les initiales de chaque vers lues à la verticales composent le nom de la personne à qui on l’adresse, ou suggère la compréhension du poème. »

RONDEAU

« Il s’agit d’une forme poétique établie à la fin du XVème siècle. Dans l’idéal il se divise en trois parties, deux de 5 vers séparées par une strophe de 3 vers appelé refrain.

Le refrain joue un rôle important car le poète joue du sens sur ce groupe de mots qui revient à plusieurs reprises. »

mélodie

« Texte libre ou fixe qui charme l’oreille par l’harmonie.

L’harmonie est la musique des vers.

Les voyelles ont ici le rôle de notes, en se distinguant par leur timbre et leur qualité (aiguës, claires, graves, voilées…). »

SONNET

« Il est découvert en France au XVIème siècle.

Le sonnet est composé de quatorze vers divisés en deux strophes de quatres vers sur deux rimes.

Auquel s’ajoute une strophe de six vers sur trois rimes.

Chaque vers est un alexandrin, c’est à dire une phrase composés de 12 syllabes. »

mes haïkus
Petit vent frais

Ton épaule se dénude.

Désir brûlant.

Avec toi

Je me suis trouvée.

Eperdue.

Allongées sur le tapis

Étreinte sauvage.

Le bois brûle. 

Etendues

Contre toi je dore.

Soleil. 

MES ACROSTICHES

GABRIELLE

Gardienne du septième ciel
Aura, de mes désirs
Brûle en moi une flamme
Ritournelle d’interdits
Inondée de ses lèvres
Epousée de ses bras
Livrez-moi aux enfers
Le doux prénom de l’ange
Est signé de deux L.

AURORE

Azur à l’horizon
Un nouveau jour se lève
Révélant notre amour
Ondé de doux rêves.
Reste ici près de moi
Et enlace-moi sans trêve.

MES RONDEAUX

CAPTIVE
« Tout en haut de sa tour
Deviner sa silhouette
Rêver de ses contours
Me fait perdre la tête
Peut-elle m’aimer un jour ?

Lui crier de beaux discours
Je ne suis pas une girouette
Elle, nord sud et alentours
Je l’aime pour tout jour.

J’attends le petit jour
Partir à sa conquête
Faire sauter ses atours
Torrides galipettes
J’en rêve pour toujours. »

belle à croquer
« Votre corps pour horizon
Me fait monter en mayonnaise
Vous étreindre par toutes saisons
A la vue de votre fraise.
De vos envies être diapason.

Me délecter de votre fraise
Je n’ai que ça dans le citron
De votre fruit, devenir obèse.

Vous faire entendre ma raison
Et vous emmenez aux fraises
Pour ne pas être qu’une liaison
Et si ne vous en déplaise
Etre votre terminaison. »

MES mélodies

rêve
« Est elle légende ou réelle
Ou bien simplement rebelle
Oh séduisante créature
En moi émois, cris et murmures.

Martel en tête, sa dentelle
Qui obnubiles mes prunelles
Le corps parcouru de frissons
Quel nom porte cette émotion

L’arracher à son sort de femme
S’essayer à de nouveaux charmes
Et qu’avec moi elle se sauve
Vibrer dans le secret d’alcôve. »

LA
« J’ai comme de toi
Envie de musique
D’une note de toi
Mon cœur symphonique

Baisers de toi
Et courbes harmoniques

Au gré de toi
Battre la rythmique

Un claquement de doigts
Chant apocalyptique

Bestial corps à corps
Compilé de musique

Bruit de nos lèvres
Panaché mélodique

Ecrire ensemble
Un deux voix canonique. »

MES SONNETS

SOLEIL DE MINUIT
« Je pourrais passer des heures à te regarder
Chacun de tes gestes est ma richesse et ma gloire.
Cœur empli de patience pour te déshabiller
Même si c’est du regard, désirs et des espoirs.

T’étreindre en silence ô beauté désarmée
Quand dans mes bras tu te jettes ; à l’accoutumé
Fragile et sans défense, moi seule sait t’aimer
Comme tu le mérites, avec force et volupté.

A moi tu t’es offerte, et le masque est tombé.
Des lèvres lumineuses, de baisers dans le noir.
Je veux vivre au grand jour sans en payer le prix.
Toi ma passion d’amour, mon bonheur interdit.
Ce que j’ai de plus beau, le secret de t’aimer,
Voyageant avec moi dans mes rêves chaque soir. »

bottée fatale

« Beauté étincelante, mille éclats de lumière,
D’une splendeur sans pareille, me voilà aveuglée.
Vous, devenue ma reine, j’ai le cœur en poussière,
De vivre si loin de vous qui m’avez foudroyée.

Au cours d’un banquet, nos mains se sont frôlées
L’osmose est très forte, puissance pharaonique.
Du destin souverain je veux vous dérober
Vous supplier de vivre de charmes non platoniques.

Etant prête à tous les combats pour vous plaire,
Je suis la première femme devenu chevalier.
Saisir votre regard, devenir votre unique
Et lors d’une victoire, d’un baiser couronnée.
Quitte à ce que je perde, dans un destin tragique.
Oh votre Majesté, moi je suis à vos pieds. »